Carry Le Rouet |
Juillet 2003 |
4/7 |
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Le vent et la houle sont de la partie Nous arrivons sur le premier site de plongée, le vent est fort, En quelques minutes tout le monde est trempé de la tête au pied les embruns passent totalement au dessus du bateau. Le capitaine cherche un endroit à l’abri. Le bateau est ancré au plus près de la zone de plongée. La zone est protégée par une ligne d’eau. Idéal pour nos jeunes plongeurs. Nous basculons à l’eau, eh, oui les bascules arrières que nous faisons à l’entraînement à la piscine cela sert sur un bateau avec des boudins. Une première plongée impeccable ; nous remontons sur le bateau, nous rangeons le matériel et c’est le retour. Au moment de partir le capitaine s’aperçoit que le bateau est à cheval sur la ligne d’eau. Impossible de partir, on est accroché. Alain et Gérard plongent sous la coque pour dégager l’hélice et l’embarcation s’écarte doucement de la zone, le vent continue à la rabattre vers la cote. Plusieurs plongeurs arrachent Gérard de l’eau pour le remonter dans le zodiac. Et nous voila parti, Alain crie, il était resté dans l’eau…. La mer s’est levée, mais nous sommes dans le bon sens des vagues. Echange du matériel au port et la nouvelle équipe monte à bord. A la sortie du port nous voyons tous la barre. Y va-t-on, n’y va-t-on pas ? Le capitaine essaie et les petits sautent sur les boudins. Est-ce que je peux crier ? demande un de nos jeunes plongeurs, eh bien oui ! Il y a du mouvement et une petite plongeuse heurte le cockpit. Elle est courageuse, mais nous rebroussons chemin. Il faut trouver une autre solution. Pendant ce temps nous allons rafraîchir cette joue avec un paquet de glaçons demandé au barman du café qui a ouvert de grands yeux quand il a vu entré deux pingouins qui lui ont demandé de la glace. C’est décidé nous irons plonger….. en voiture cette après-midi. J’avais oublié, ma mission, si je l’accepte, c’est de trouver une pharmacie pour soigner une langue malade d’un jeune plongeur. Il y en a mais elles se situent tous à plus de 3 km, je profite d’un voyage « plongée » pour m’arrêter sur le chemin en face d’une de ces pharmacies et me faire récupérer au retour avec le jeune malade. Heureusement que cette après midi, les plongées se font en camionnette.
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Merci à Yves Marsal |
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Préc |